Dans le Massif des Monédières

Sur les contreforts du Massif Central, entre les vallées de la Vézère au Nord et de la Corrèze au Sud, le Massif des Monédières avec ses puys aux formes arrondies ne nous a pas laissés indifférents. On aime beaucoup ses forêts de résineux, ses prairies à perte de vue et surtout ses vastes étendues de landes, constituées de bruyères et de myrtilliers sauvages.

Le Puy de la Monédière

Ce puy a donné son nom au massif dont il est le point culminant (919 mètres). Au sommet on trouve une table d’orientation et un panorama à 180° seulement en raison d’une forêt dense de résineux qui obstrue une partie de l’horizon. Il surplombe le petit village de Veix.

Le Puy du Suc-au-May

Deuxième sommet le plus haut du Massif, le puy du Suc-au-May offre un superbe panorama à 360° sur les Monédières, le Plateau de Millevaches et les monts d’Auvergne depuis sa table d’orientation installée à 908 mètres d’altitude. 

Goûter à la ferme de la Monédière

On a adoré ces haltes gourmandes à base de myrtilles sauvages à l’heure du goûter : tartes, sorbets, jus, tout vaut le coup, et la vue sur les landes et les pentes escarpées des collines est géniale !

La maison de pays des Monédières à Chaumeil

La maison natale de Jean Ségurel, célèbre chanteur-accordéoniste, se trouve à Chaumeil et la maison de pays abrite une petite section sur l’artiste. Avec ses 10 millions de disques vendus, il fut le véritable ambassadeur d’une Corrèze bucolique et a mis à l’honneur les Monédières à de multiples reprises dans ses chansons (Bruyères corréziennes, mes Monédières…).

Plus que les rues de Paris, elle aime ses bruyères 
Car c’est là qu’elle a grandi, au pied des coteaux jolis 
Quand la bruyère est fleurie au flanc des Monédières 
Qu’ils sont loin les soucis qu’ont les gens de Paris. 

L’auberge de Chauzeix à Saint-Augustin

Dans cette petite auberge sans chichis, perdue dans un hameau, la cuisine servie dans une grande salle rustique est bonne et copieuse (tourtou et millassou…)

La ferme du Léondou à Saint-Salvadour

Et voilà la bonne auberge de village restée dans son jus depuis 1975, où l’on vient se régaler en famille d’une copieuse cuisine de terroir. De bons produits, cuisinés de façon très traditionnelle, du genre tourtou, pous de blé noir, grillades à la cheminée… servis dans une grange rustique où subsistent les mangeoires à bestiaux.

Les vestiges gallo-romains des Jaillants

Près du col des Géants (ou Jaillants), à la limite du Massif des Monédières, nous trouvons le site gallo-romain des Jaillants. Il s’agit d’un fanum, un temple antique, et malgré les maigres vestiges de pierres en apparence, ici les trouvailles archéologiques ont été assez nombreuses pour faire parler le site. Le sanctuaire a été construit sur un sommet à une altitude de 841 mètres, à proximité immédiate d’un croisement de routes antiques. Il est tout à fait concevable qu’un temple celtique en bois ait existé avant l’adoption par les populations gauloises d’un mode de vie à la romaine. Le sanctuaire a été occupé au cours du 1er et 2ième siècle après J.-C. et abandonné au 3ième siècle pour une raison inconnue. Il n’y a personne, alors nous faisons la sieste à l’ombre après le copieux repas à la ferme du Léondou.

Le Puy de Sarran

A Sarran, une grande structure contemporaine abrite le fameux musée du Président Chirac mais on ne peut bien sûr pas le visiter avec le chien. Nous montons donc au Puy de Sarran, un dôme couvert de conifères, emblématique pour son calvaire. Du sommet, à 820 mètres d’altitude, on a un large point de vue sur les monts d’Auvergne et du Cantal d’un côté, le Massif des Monédières de l’autre.

L’église de Lestards

Dans un environnement bucolique, cette adorable église possède un toit de chaume assez unique et un joli clocher mur-pignon avec contreforts dans les angles. Elle est constituée de supports romans et de voûtes en berceau datant de la fin du XIIe et du début du XIIIe siècles.