Le long de la côte dalmate

Je (Hélène) me suis réveillée tôt ce matin. Du haut de la terrasse, j’ai admiré les plongeons des cormorans à la recherche de leur petit-déjeuner. L’eau est si claire qu’on peut les voir nager sous la surface.

Le jour ne tarde pas à se lever.

Nous partons vers 9h sans petit-déjeuner et nous dirigeons vers la ville médiévale de Trogir par la route qui longe la côte.

La ville de Trogir a gardé son charme médiéval avec ses ruelles tortueuses et sa cathédrale au portail sculpté. Mais malheureusement les touristes sont là aussi.

Après avoir rechargé la Tesla à Split nous prenons la route de la côte en direction de Markasca. Le paysage est magnifique. Les forêts de pins maritimes et de cistes solidement accrochés aux pentes abuptes des montagnes blanches s’écoulent jusqu’à la mer telles des vagues émeraude. De petits villages blancs perchés sur les crêtes s’abritent sous les vignes et les figuiers. Plus loin le canyon sans fond de la rivière Celica entaille la montagne en une brèche sauvage qui abrite des ours et des loups.

Plus au sud les pins laissent la place aux oliviers et aux buissons . De petites criques sauvages et inaccessibles aux eaux turquoises se dévoilent parfois au détour de la route. Les stations balnéaires aux noms bizarres se succèdent une à une au bas des falaises, pas encore trop bétonnées mais pour combien de temps ? Après une longue route nous franchissons le nouveau pont (2,4 km) financé par l’Europe, qui permet d’éviter la Bosnie Herzégovine, et nous arrivons sur la presqu’île de Peljesac.

Encore 40 km dans les montagnes aux pentes recouvertes de vignes indisciplinées et nous parvenons à Orebic, charmant petit port dans la partie occidentale de la presqu’île. Nous posons nos bagages pour 3 jours à la villa Lenka, très contentes d’être enfin arrivées.