Après une très longue attente à l’aéroport de Sydney, nous embarquons enfin pour Nouméa et, surprise, tout le personnel naviguant et la quasi totalité des passagers parlent le français. Ça fait tout drôle si loin de chez nous… Il fait nuit lorsque nous arrivons à Nouméa et prenons la voiture mais Hélène a tout prévu : elle a déchargé l’application Maps.me et la carte de Nouvelle-Calédonie à l’avance sur son téléphone. Sans cela et sans GPS, nous n’aurions jamais trouvé l’hôtel dans le noir !
Après un bon sommeil salvateur, nous avons rattrapé la nuit perdue. L’hôtel est sympathique et le petit-déjeuner se prend dans un agréable patio intérieur.


Nous partons à la découverte de Nouméa en commençant par le marché municipal, situé à Port-Moselle, avec ses cinq pavillons hexagonaux parés de tuiles bleues. L’un de ces pavillons est dédié aux poissons et crustacés. Les pêcheurs débarquent directement les produits de leur pêche sur les étals.




Nous nous dirigeons ensuite vers la célèbre place des Cocotiers, lieu de rencontre pour les Nouméens. Elle est bordée de commerces et d’administrations, à commencer par l’hôtel de ville. Son centre, incarné par la fontaine Céleste, sert de point 0 au kilométrage des routes de Nouvelle-Calédonie. Une statue représente la poignée de main de 1988 entre le meneur indépendantiste Jean-Marie Tjibaou et le dirigeant non-indépendantiste Jacques Lafleur. qui a ouvert les discussions ramenant la paix civile en Nouvelle-Calédonie et la signature des accords de Matignon.





Nous passons une grande partie de l’après-midi au centre culturel Tjibaou destiné à promouvoir la culture kanak. La construction du bâtiment, incluse dans les grandes opérations d’architecture et d’urbanisme de François Mitterrand, s’est faite entre 1995 et 1998 suivant les plans de l’architecte italien Renzo Piano. Son nom a été attribué en hommage au chef indépendantiste kanak Jean-Marie Tjibaou, à l’origine du projet. Inauguré en 1998, le centre culturel est à lui seul une œuvre d’art. Le bâtiment principal est composé de dix structures très hautes qui rappellent les cases traditionnelles Kanak et sont fabriquées dans des matériaux à la fois contemporains et traditionnels, comme le bois d’Iroko et l’acier. Mais surtout, au-delà de la beauté de ses structures, le centre est installé dans un cadre idyllique de 8 hectares en bord de mer, à proximité immédiate des baies de Tina et de Magenta. La collection permanente comprend de nombreux objets du patrimoine kanak et des 4 coins du Pacifique.


























La visite terminée, nous rejoignons la Baie des Citrons et l’Anse Vata. Le soleil a déjà disparu derrière les nuages. Nous dînons au bord du lagon. avant de rejoindre le centre ville et notre hôtel.








