Nous repassons par Nouméa pour nous rendre dans une autre île de l’archipel des îles Loyauté, Ouvéa, en 30 minutes de vol mais avec de grosses turbulences cette fois-ci. A l’arrivée il pleut des cordes.


Dépitées, nous nous dirigeons vers notre hôtel situé au sud de l’île, de l’autre côté du pont de Mouli. Le lagon est grisâtre et la pluie continue à tomber. En arrivant au pont, bad news, il est fermé pour travaux jusqu’à 17h (le président Macron aurait dû l’inaugurer lors de sa visite il y a 2 mois mais il n’est toujours pas terminé).
Comme il n’est que 10h, nous rebroussons chemin vers le Nord en suivant l’immense plage de 25 km ! En route nous nous arrêtons dans un petit marché couvert où des dames jouent au bingo tout en vendant leurs légumes. Nous achetons quelques bananes pour ce soir et poursuivons notre chemin.


Plus au nord, le lagon est toujours gris et il n’y a rien à manger. L’île « la plus proche du Paradis » selon le roman de l’écrivaine japonaise Katsura Morimura est bien triste sous la pluie.


Désespérées, nous tentons notre chance dans la seule table d’hôte du coin, au Soleil Levant. Les dames sont très sympathiques et acceptent de nous servir à l’improviste : poisson sauce vanille, légumes pays, riz et salade de papaye verte, papaye arrosée de jus de citron en dessert.






On discute un peu avec les propriétaires qui nous parlent d’Ouvéa et on repart vers le Sud, toujours sous la pluie. Lorsque nous arrivons enfin à l’hôtel, le lagon est toujours grisâtre. La dépression tropicale touche toutes les îles de Nouvelle-Calédonie et va durer 3 ou 4 jours.







