Après un solide petit-déjeuner (surtout pour Marie-Paule), nous quittons notre appartement vers 10h30 en direction du ferry qui, par une traversée de 15 minutes, nous amène sur l’île de Korcula.






A l’arrivée, la vieille ville est saturée de touristes. Après avoir tourné dans les petites rues sans trouver de parking, nous prenons quelques photos d’une colline surplombant la ville et décidons de rallier Vela Luka, un petit port à l’autre extrémité de l’île.



Nous nous aventurons sur l’épine dorsale montagneuse de l’île de Korcula, au milieu de forêts denses de pins, d’oliviers sauvages, de figuiers et d’ifs, remplies de sangliers.



La région de Vela Luka, à 38 km de la ville de Korcula, est réputée pour son poisson, son huile d’olive produite sur place et surtout son vin blanc, le Posip. Nous nous arrêtons dans le port de Vela Luka pour boire un café. Mais comme il est 13 h et qu’on a un petit creux, nous préférons déguster des plats de poissons locaux : salade de poulpe, anchois marinés et calamars à la plancha, le tout arrosé de Posip bien sûr. Au passage nous achetons de l’huile d’olive bio produite sur place.






Après ce long et délicieux déjeuner et ces emplettes, nous décidons d’aller admirer la baie de Gradina réputée pour ses couleurs de lagon. Mauvaise idée !!! Nous nous perdons sur des chemins pleins de trous au milieu des oliviers et la Tesla manque de rester coincée. Impossible de faire demi-tour. Un 4×4 eut été plus approprié. Lorsque nous atteignons enfin la baie, horreur, le soleil est caché derrière les nuages et la mer est grise. Pas de couleurs pour faire rêver.



Dépitées, nous faisons très difficilement demi-tour pour nous diriger vers le village de Smokvica où se trouve la cave Toreta pour déguster un peu plus de Posip. La route est magnifique. Les champs d’oliviers perchés sur des terrasses de pierre sèche dominent les vignes qui s’étendent jusqu’à l’adriatique. A l’horizon se dessinent des îles bleutées comme un chapelet de perles. Cette région de Croatie est vraiment étonnante par ses décors sauvages si bien préservés.









Après une excellente dégustation et l’achat de quelques bouteilles, nous rejoignons la vieille ville de Korcula enfin désertée par les touristes. Nous flânons dans les ruelles étroites en escalier, admirons la cathédrale Saint-Marc et cherchons sans la trouver la maison de Marco Polo qui serait originaire de Korcula !! Pour nous consoler, on s’offre un Spritz Aperol au bord de l’eau avant d’attraper le ferry au vol et de rentrer à Orebic pour dormir.













