A la découverte du nord de Lifou

Ce matin, nous partons en direction de la baie du Santal sur la côte ouest de Lifou et nous arrêtons sur la plage de Xepenehe puis sur la jolie plage d’Easo. Nous y sommes seules bien sûr.

Depuis la plage d’Easo, un chemin pentu mène, au milieu d’une végétation tropicale, à la petite chapelle de Notre-Dame-de-Lourdes. Venus évangéliser l’île de Lifou, les missionnaires catholiques débarquèrent en avril 1858 à Easo. Sur le promontoire qui domine les baies du Santal et de Jinek, ils édifièrent cette petite chapelle en 1898.

Avant de poursuivre notre route vers le Nord, nous traversons le petit village de Hunete avec son école aux élèves joviaux et ses nombreuses cases.

Tout au Nord de Lifou, nous arrivons ensuite à la tribu de Jokin et aux falaises du même nom qui surplombent d’une quarantaine de mètres de hauteur une eau limpide peuplée d’une mosaïque de patates coralliennes, et déclinant, du rivage au grand large, toute une gamme de verts et de bleus. C’est magnifique. À flanc de falaise, un escalier de 196 marches permet de descendre jusqu’au lagon.

Il est midi lorsque nous passons devant le Faré Falaise qui n’est pas ouvert pour le déjeuner mais la patronne, adorable, nous propose de nous préparer quelque chose avec ce qu’elle a. Nous nous attablons devant un délicieux pavé de thon accompagné de salade de papaye fraiche. Rassasiées, nous pouvons continuer notre visite…

La culture de la vanille a été introduite à Lifou en 1860 par le pasteur anglais Samuel McFarlane, qui avait ramené sur son bateau quelques plants en provenance de Madagascar. Aujourd’hui, plus de 120 producteurs et de très nombreux planteurs fournissent une vanille 100 % naturelle. Nous nous rendons à la Maison de la Vanille, située à la tribu de Hnathalo, pour acheter quelques gousses. Juste en face, une petite dame kanak nous fait découvrir les secrets de sa culture avant de nous servir un café-vanille.

Pour finir, nous allons admirer le coucher du soleil sur la plage de Peng. On y accède depuis la tribu d’Hapetra par un long chemin en terre où l’on avance pendant une demi-heure environ au milieu d’une forêt luxuriante et impénétrable. A l’arrivée, la plage, entourée de rochers coralliens, est magnifique avec son sable blanc qui contraste avec l’eau bleu turquoise.

C’est l’occasion de sortir le drone !