Deuxième jour à Dubrovnik

Aujourd’hui Marie-Paule se lève à l’aube pour aller assister à la première conférence à 8h.

Je la rejoins plus tard et à la pause déjeuner nous décidons d’aller laver la Tesla dont l’avant est défiguré par de nombreux cadavres d’insectes et d’en profiter pour photographier Dubrovnik depuis un belvédère accessible par une route vertigineuse.

Nous prolongeons la pause par quelques heures de détente à la plage de l’hôtel. Je teste l’eau mais elle est trop froide pour moi, environ 21 degrés. Pleine de courage, Marie-Paule se jette à l’eau tandis que je me relaxe allongée sur un transat.

Après les conférences de l’après-midi, nous partons en bus avec le congrès pour visiter un jardin botanique très ancien (500 ans) dans le village de Trsteno, à une vingtaine de kilomètres de Dubrovnik. Le bus nous arrête en haut du village et après 15 mn de descente abrupte nous arrivons au jardin quand le soleil se couche. Une des originalités de cet arborétum est qu’il est alimenté en eau par un aqueduc relié à une source. Lorsque nous arrivons dans ce jardin il fait presque nuit et nous nous promenons dans les allées sans rien voir. Très déçues, nous rejoignons l’espace cocktail pour déguster des tapas croates pas mauvais du tout arrosés de Posip, le vin blanc local. Au bout d’un certain nombre de verres de Posip, le guide nous demande de rejoindre le car et là c’est le drame !!!! nous devons emprunter en marche rapide un chemin très raide sur au moins 800 mètres, qui se termine par un escalier presque aussi long. On arrive en haut bonnes dernières en crachant nos poumons avec à peine assez de force pour monter dans le bus. Comme le disait petit gibus dans la guerre des boutons si j’aurais su j’aurais pas venu. La prochaine fois que je veux voir un jardin j’irai voir ceux d’Albert Kahn à Boulogne Billancourt. Ils sont magnifiques et le terrain est plat. Bref, après avoir cuvé le Posip dans le bus sur le chemin du retour, nous nous traînons à la session de nuit de la conférence. Quel courage ! Enfin, épuisées, nous partons nous coucher. Demain est un autre jour.