Halte à Venise

Aujourd’hui grande étape de 596 km jusqu’à Venise. Entre San Remo et Savone, l’autoroute, en équilibre sur des pylônes vertigineux, entrecoupée de tunnels, oscille entre mer et montagne. Le bleu profond de la méditerranée contraste avec le camaïeu vert des pentes abruptes où s’étalent le vert clair des pins maritimes, le gris vert des oliviers et le vert foncé des eucalyptus. Le long des gorges, les villages ocres ruissellent jusqu’à la mer. C’est magnifique. J’aurais bien aimé vous montrer des photos, mais vous connaissez le proverbe : Marie-Paule au volant, pas de photos avant longtemps.

Plus loin, au cœur des montagnes, les villages s’accrochent sur les crêtes, les hauts clochers pointus des églises se dressent vers le ciel. Le temps se couvre, à partir de Savone tout devient gris. Nous nous arrêtons à Varazze, petit port pour gros yachts près de Gênes, le temps de prendre un café et de recharger la Tesla. Mais finalement nous avons déjeuné sur le port. Comment résister aux pâtes italiennes ?

La prochaine étape, c’est Vérone. Après un court passage dans la montagne, nous bifurquons vers Milan et Brescia à travers les plaines du Po de Piémont et de Lombardie. Marie-Paule au volant ne tarde pas à somnoler en conduite automatique.

Il est 17h30. Nous avons rechargé à Vérone et nous voilà reparties. Nous admirons les vignes de Vénétie où sont produits entre autre le valpolicella et le prosecco. Encore 170 km, ça commence à être long.

Nous arrivons finalement à notre hôtel situé de l’autre côté de la lagune de Venise. Il fait nuit, cela devient une habitude. Juste le temps de déposer les bagages et nous voilà reparties à Punta Sabbioni où nous prenons le vaporetto pour la place Saint Marc.