Ouvéa, l’authentique, sous un rayon de soleil

Des trombes d’eau se sont encore abattues au petit matin, mais ensuite le vent a chassé les nuages et la plage de l’hôtel est redevenue paradisiaque. Dommage, nous rentrons à Nouméa dans l’après-midi !

De l’autre côté de l’hôtel, nous jetons un dernier coup d’oeil à l’îlot Fayawa puis nous repartons en direction du Nord.

Nous nous arrêtons sur le pont de Mouli. Par beau temps la vue sur la passe et les falaises de Lékigny est splendide.

Nous suivons ensuite la plage longue de 25 kilomètres le long du lagon et, quelque soit l’endroit où l’on s’arrête, on est toujours seules.

Ouvéa est l’île qui a gardé le plus d’authenticité. Il n’y a pratiquement pas d’infrastructures touristiques et les habitants vivent pour la plupart encore dans des cases. De jolies églises ouvertes vers le lagon jalonnent la route.

Nous allons jusqu’à Saint-Joseph, le chef-lieu du district du Nord. L’église est réputée pour son plafond en bois Kohu vouté, un bois local, datant de 1912. De la plage, on devine au loin les Pléiades du Nord.

Puis direction la baie d’Ognat où se trouve, en pleine brousse, le trou aux tortues, un gouffre refuge de quelques tortues qui auraient  été retrouvées blessées et déposées par les anciens. Elles remontent régulièrement à la surface pour respirer, ce qui permet de les observer.

Il est temps de rebrousser chemin en direction de l’aérodrome. Le côté de l’île qui donne sur le grand Pacifique, d’un bleu intense, est exposé aux vents venant de l’Est et ils soufflent très fort aujourd’hui.

Nous nous arrêtons une dernière fois pour pique-niquer sur la magnifique plage déserte qui borde le lagon. On ne s’en lasse pas.

Il est 16h, nous voici à l’aérodrome d’Ouvéa et déjà le ciel s’assombrit et il pleut à nouveau, comme pour rendre notre départ moins cruel. Le vol pour Nouméa dure 30 minutes et à l’arrivée le temps est horrible et sans trop d’espoir d’amélioration pour les prochains jours. Snif…