Tempête tropicale

Un déluge de pluie s’abat sur Ouvéa et nous réveille. On ne peut pas faire grand chose et on passe donc la matinée à l’hôtel.

Vers 13h, nous surprenons les chefs de tribus venir y déjeuner à l’issue de la réunion du sénat coutumier. Quelques femmes se regroupent d’un côté de la table, et tous les hommes de l’autre.

Soudain la pluie devient moins dense. On se précipite dans la voiture avec les parapluies de l’hôtel pour admirer le nouveau pont de Mouli, la baie de Lékiny et au loin les falaises de Lékiny.

Puis on revient sur l’île de Mouli (au sud d’Ouvéa) que l’on part explorer. La nature est toujours prolifique, Cocotiers, papayers et pandanus forment une forêt presque impénétrable.

Lorsqu’on arrive au bout de l’île il ne pleut plus et on peut admirer la petite plage de la Pointe Mouli et au loin les Pléiades du Sud.

Nous parcourons les routes étroites de l’île en direction d’un petit restaurant, les derniers rayons de soleil, mais il est fermé.

Nous rebroussons alors chemin et partons admirer la plage de Lékiny (sous la pluie). L’endroit est tabou et on ne peut ni pêcher, ni faire du feu, ni se baigner.

Au détour des petites routes il arrive souvent d’apercevoir une église.

Soudain un fort vent se lève et l’horizon finit par se dégager, nous laissant entrevoir un magnifique coucher de soleil sur les falaises de Lékiny, le lagon et la plage de l’hôtel.

Nous finissons notre journée en goûtant un crabe de cocotier. Ce qui impressionne, c’est sa taille. Il possède de très grandes et fortes pinces, idéales pour casser les noix de coco, son mets unique qui parfume sa chaire. Il est servi froid avec de la mayonnaise mais il est tellement imposant qu’on a du mal à le finir !